S'identifier | 68 P.D.G. actuellement en ligne |
Vous connaissez le monde dans lequel vous allez évoluer, passons maintenant aux choses sérieuses : votre société.
Dans Industry vous pouvez gérer de une à plusieurs sociétés. Ce chapitre est sans aucun doute le plus important pour vous guider dans ce monde... car votre réussite dépendra du succès de vos entreprises.
Mais commençons par le début : votre (nouveau ?) bureau.
Votre bureau se trouve au fond du couloir après la photocopieuse et la plante verte, mais également sur la page intitulée « Le bureau du patron ». Haut-lieu névralgique de votre entreprise où se prennent toutes les décisions importantes, c'est votre domaine et l'accés en est règlementé.
En effet, pour y accéder il faut être inscrit et saisir son identifiant (c'est un nombre que vous trouverez sur les comptes-rendus que l'Arbitre vous envoie) avec votre mot de passe (celui que vous avez utilisé pour votre inscription).
Une fois entré, vous trouverez sur la gauche de votre bureau, la liste des sociétés que vous gérez.
Vous trouverez sur la droite de votre bureau, ce qui vous concerne en tant que P.D.G. d'Industry.
Bref, vous l'avez compris, c'est votre QG dans Industry.
Chaque société a une raison sociale : c'est un peu la « mission » de la société.
Celle-ci va directement influer sur la présentation comptable des opérations menées par la société. En effet, la vente de marchandises ne sera pas comptabilisée de la même façon pour une société qui produit cette marchandise et pour une société dont l'activité se situe à la Bourse.
Aussi, les opérations ne rentrant pas dans le cadre de la raison sociale ne sont pas incluses dans le chiffre d'affaires ni dans le résultat d'exploitation. Attention donc aux objectifs financiers !
Petite mise en garde : une fois une société créée, sa raison sociale est immuable. Le choix d'une raison sociale est donc à bien murir.
Il y a plusieurs raisons sociales dans Industry :
Il existe également d'autres raisons sociales qui correspondent plus à des activités de services.
La production représente 80% de l'activité économique du monde d'Industry ! C'est l'activité principale de toutes les sociétés de raison sociale « Production et vente de produits finis ».
La production dans un bâtiment est automatique si les 4 éléments suivants sont réunis :
Dès lors, des matières premières sont consommées, les outils s'usent et des produits finis apparaissent (miraculeusement ?!?) dans votre stock.
Détaillons maintenant les différents éléments qui concernent cette production.
En vous inscrivant sur Industry, une activité (et donc une production) vous a été automatiquement allouée.
Ce choix, fait par l'Arbitre, s'est fait en fonction de nombreux critères de disponibilité de clients, de fournisseurs et de concurrents. Vous êtes peut-être mécontent de cette activité, mais que dites vous de relever le défi ? Sachez toutefois que les activités de Niveau 1 ont des similarités en terme de difficulté. Votre réussite dépend d'objectifs faciles à réaliser.
Dés le niveau 2, vous pourrez choisir votre production en modifiant votre activité ou en vous développant dans un nouveau bâtiment.
C'est de votre bâtiment (votre usine) que votre production va être issue. Chaque bâtiment se situe dans une ville et sur un continent précis (cf. le chapitre « votre environnement »).
Deux éléments clefs concernant les bâtiments :
Ce sont vos machines et autres tenues de travail indispensables à votre production.
Les outils de production ne sont pas « consommés » mais ils s'usent au fur et à mesure de leur utilisation. Bien entendu plus un outil est de bonne qualité, moins il s'usera vite et moins il tombera en panne...
Sachez que l'usure n'est pas gratuite : l'Arbitre comptabilisera un amortissement tous les jours. Si votre outil a une durée de vie de 100 jours, alors 1/100 de son prix est amorti chaque jour. Cette valeur entre dans le calcul du cout de revient.
Il s'agit des matières que vous allez consommer pour produire vos produits finis. Leur qualité influencera la qualité de votre production.
C'est le résultat de votre production qu'il faudra vendre sur le marché. L'usure de vos produits est d'autant plus faible que ceux ci sont de qualité.
Les déchets inhérents à toute production doivent être éliminés ; l'art étant d'en tirer le meilleur prix alors que leur valeur est nulle.
De plus, vous avez besoin de la place qu'ils occupent dans votre bâtiment.
Concernant votre main d'oeuvre, il vous faudra employer suffisamment d'employés pour assurer la production. Le nombre de salariés à embaucher doit être calculé en fonction de la quantité de produits que vous souhaiter fabriquer et des Règles de Production.
Les marchandises (matières premières, produits finis, produits autres) situées dans votre bâtiment constituent votre stock. C'est un des tableaux les plus importants à regarder régulièrement. Chaque produit en stock possède 3 propriétés essentielles :
Dans le but de ne pas mélanger les marchandises neuves et celles usagées, votre bâtiment dispose d'une zone de transit servant à réceptionner certains types de produits : les outils de production (et plus tard : les ordinateurs).
Ainsi, les nouveaux outils (donc neufs) ne se mélangent pas avec les vieux outils (usagés).
Cette zone de transit est indépendante du stock de votre bâtiment et n'intervient pas dans la production.
Si vous avez besoin d'un outil situé dans la zone de transit, il vous faut passer un ordre pour le transférer dans votre stock.
Comme dans la réalité, il existe dans Industry deux notions importantes : l'usure et la qualité.
L'usure, comme son nom l'indique, représente l'état de dégradation du produit du fait de son utilisation. Très naturellement, une marchandise qui sort d'usine est neuve, puis lorsqu'on l'utilise (en tant qu'outil), elle s'use pour passer à l'état « quasi-neuf », « Usagé », « Très usagé », pour finir en « Mauvais état ». Vous comprendrez aisément que lorsque son état se dégrade, les risques de casses et d'accidents augmentent...
Sur le plan comptable, l'amortissement est calculé sur le temps que met l'outil pour passer de l'état « Neuf » à « Mauvais Etat ».
La qualité des marchandises concerne tous les produits en stock et influe directement sur votre production. La qualité fluctue de « Inférieure », « Moyenne », « Bonne » « Très bonne » et « Supérieure ». De manière naturelle, la qualité de fabrication est meilleure avec des matières premières et des outils de qualité supérieure qu'avec leur équivalent de qualité moindre...
La qualité des marchandises d'Industry est identique à la notion de qualité de la vie réelle : un outil, de très bonne qualité, vivra plus longtemps et fera du meilleur travail qu'un outil de mauvaise qualité. Il s'usera moins vite et sera sûrement plus cher...!
En apparté : l'usure et la qualité sont, pour l'Arbitre, des valeurs numériques précises allant de 0 à 100. Hélas, pour nous, humains, nous ne sommes pas capables d'apréhender cette valeur numérique, aussi nous avons une échelle de valeur de type « inférieure », « moyenne », « bonne », etc...
Mais que se passe-t-il lorsque je mélange des marchandises ?
L'Arbitre, par souci de simplicité, calcule la moyenne pondérée de l'usure et de la qualité et l'attribue au stock final.
Il est possible d'avoir un restaurant d'entreprise dans chaque bâtiment... C'est bien entendu une mesure sociale qui ne peut que ravir vos employés...qui n'en seront que plus productifs.
Par repas, on entend les produits suivants :
Chaque employé disposant de 0,20 repas par semaine peut se restaurer sur place et .. se remettre plus tôt au travail, d'où une productivité augmentée. N'oubliez pas que votre consommation de matières premières s'en trouve augmentée. Votre gain de productivité est indiqué sur la page Informations générales et dépend du type de produit consommé.
Attention, les selfs-services, les restaurants d'entreprises et les usines de pilules alimentaires ne peuvent pas consommer les produits qu'elles fabriquent.
Vous n'avez pas besoin de créer une infrastructure pour que les salariés utilisent le restaurant d'entreprise. Il suffit simplement d'avoir des repas dans le stock du bâtiment. Bien entendu avant d'acheter, nous vous conseillons de faire une étude afin de voir si vous pouvez vraiment obtenir un gain de productivité.
Embauche de salariés :
Vous devez spécifier le nombre de salariés souhaité, le salaire proposé et l'affectation à un bâtiment donné.
En fonction du salaire proposé et du marché, votre recherche de personnel sera plus ou moins fructueuse.
Augmenter les salaires : Attention, si vos salariés estiment leurs salaires trop bas, ils pourraient démissionner. Votre production s'en trouverait alors désorganisée.
Gestion des heures supplémentaires : L'afflux de travail peut vous amener à payer des heures supplémentaires (double d'une heure normale).
Licenciement de salariés : Dans le monde d'Industry, les syndicats n'existent pas. En cas de licenciements, vous devrez payer des indemnités égales à 50% du salaire.
Mutation de salarié :
Lorsque vous avez plusieurs bâtiments (usines), vous pouvez décider de déplacer une partie de votre main d'oeuvre selon vos besoins.
Cependant, vos salariés peuvent refuser cette mutation. Ce refus donne lieu à un licenciement.
Cadence de production :
5 cadences sont disponibles de « très rapide » à « luxueuse ».
La qualité de votre production varie alors de façon inverse à la cadence de production.
Transport de marchandise : Cet ordre ne concerne que les transports de marchandises entre les bâtiments appartenant à une seule et même société. A vous de choisir le type de transport et sa périodicité (récurrence de l'ordre).
Annuler un transport périodique : Permet d'annuler la périodicité d'un transport donné.
Transfert de la zone de transit :
Les produits entreposés dans la zone de transit ne servent ni pour la production, ni pour les contrats commerciaux. Ils sont en attente !
Lorsque vous souhaitez les utiliser, il vous suffit de les transférer de la zone de transit vers le stock fonctionnel du bâtiment.
Rebuter de la marchandise : Des petites quantités de matières premières excédentaires et invendables peuvent être transformées en déchets. Leur valeur devient alors nulle et c'est une perte pour votre entreprise : à utiliser donc avec modération.
Vente immobilière directe : Vous pouvez céder une activité de production viable en vendant un bâtiment avec son contenu à un autre P.D.G.. Selon le prix de cession que vous indiquez, l'Arbitre calculera la différence avec la valeur estimée du bâtiment afin de déterminer une perte ou un bénéfice exceptionnel.
Vider un bâtiment : Vous pouvez en un seul ordre vendre tout votre stock et outils de production à l'Etat et licencier les salariés. Cela vous coutera la même chose que de le faire ordre par ordre.
Vous pouvez malheureusement rencontrer quelques désagréments comme des incidents de production et ce surtout si vos outils sont en mauvais état, vos matières premières de piètre qualité...
La gestion optimale de vos ressources et de votre société vous permettra au maximum d'éviter ces soucis. Si cela se produit malgré vos efforts, vous recevrez un certificat d'accident détaillant la nature exacte et le montant total des dégâts, ce qui vous permettra de vous faire rembourser par votre assurance (si vous avez une...).
Après la phase de production, il vous faut vendre vos produits ! Démarcher des clients potentiels, établir des contrats commerciaux, voilà ce qui vous attend.
Etude marketing, publicité, promotion, mailing (attention au spam !!!), site web, tracts : les moyens de trouver des clients ne manquent pas.
Afin d'avoir tous les atouts en mains, nous vous conseillons de réaliser une « étude de marché » pour pouvoir localiser vos fournisseurs, vos clients et vos concurrents. Cette page est aussi votre tableau de bord pour suivre l'évolution du marché et l'implantation des sociétés.
Une fois le client trouvé, il faut établir le contrat commercial.
La commercialisation de votre production doit être votre finalité. Dans Industry, l'Arbitre vous fixe des objectifs comme la vente avec une marge minimum.
En effet, la marge brute qui vous est imposée ne couvre pas l'ensemble des coûts de votre entreprise. Le loyer, les intérêts, les imprimés, les ordinateurs sont des coûts qu'il faudra couvrir d'une manière ou d'une autre sous peine de pertes, voire de faillite.
Vous pouvez essayer de fidéliser vos clients et ainsi réaliser des contrats périodiques ce qui offre l'avantage d'assurer un revenu régulier.
Un contrat périodique n'a pas de durée limitée mais il n'offre aucune garantie juridique de la part de l'Arbitre concernant la disponibilité de la marchandise ou le paiement du client. Cela signifie qu'aucune sanction ne sera infligée par l'Arbitre au client ou au fournisseur en cas de rupture.
Dans tous les cas, le respect de vos partenaires reste primordial.
Pensez à les prévenir lorsque vous ne pouvez honorer un contrat (comme vendeur ou acheteur).
Si vous voulez dénoncer le comportement d'un client ou d'un fournisseur, adressez vous aux Membres du Conseil. Ils sont là pour gérer les litiges commerciaux. Cependant, il vous faudra être patient et constituer un dossier solide !
Le contrat universel passé entre 2 sociétés ne concerne pas un échange de marchandises. La prestation doit pouvoir être justifiée et à un prix lui aussi justifiable !
Voici quelques exemples :
Les possibilités sont très vastes, à vous d'en inventer de nouvelles, sachant que les affaires conclues grâce à ce type de contrat doivent être directement liées à Industry. !
Attention : Bien souvent, les prestations concernées par ce type de contrat ne correspondent pas à la raison sociale de la société. D'un point de vue comptable, cela aura une incidence sur les charges ou les bénéfices exceptionnels, mais aucune répercussion sur les objectifs financiers de votre P.D.G..
Ces contrats sont vérifiés a posteriori par les Membres du Conseil. L'objet de chaque contrat doit donc être clairement stipulé et leur rédaction soignée afin qu'aucune ambiguité ne subsiste.
En cas de non-respect de ces quelques règles, le P.D.G. incriminé pourrait se voir infligé une grosse amende, voire être exclus du jeu !
Afin de favoriser le développement économique, les Membres du Conseil émettent, s'ils le souhaitent, des appels d'offres pour fournir aux municipalités certains produits. Attention à ne pas faire des appels d'offre votre principale activité.
Le M.C. a tout pouvoir pour décider d'un appel d'offre (produits, quantités, etc.) et plus tard l'attribution de l'appel d'offre à une société.
L'ensemble de ces offres sont consultables sur la page « Appels d'Offres Public ».
On trouve dans l'appel d'offre :
Lorsque l'appel d'offre est rendu publique, toutes les sociétés gérées par des P.D.G. de niveau 3 minimum peuvent répondre à l'appel d'offre en indiquant le prix de vente souhaité de la marchandise. Ce prix doit englober le coût des produits livrés ainsi que le coût du transport.
Une fois la société remportant l'appel d'offre désignée, cette décision est alors rendue publique, de même que l'identité du M.C. qui la prend. Charge alors pour la société gagnante de livrer toute la marchandise avant la date limite. Attention aux pénalités en cas de retard de livraison. La société dispose de 15 jours après l'échéance limite pour livrer l'intégralité de la marchandise sous peine de pénalités de retard. Au delà de 15 jours de retard, l'appel d'offre est annulé, la société doit rembourser l'avance de paiement reçue et paye les pénalités maximum !!!
Afin d'adapter la production pour assurer la livraison dans les délais, la société remportant un appel d'offre reçoit une avance correspondant à 15% du prix total.
Contrat commercial : Il lie un client à son fournisseur selon 2 types de contrats :
Attention, le prix de vente de la marchandise doit être supérieur au cout de revient de votre produit (information que vous pouvez vérifier dans le détail du stock de votre bâtiment).
Remarque : Ce prix variant dans le temps, attention aux contrats périodiques ! Vérifiez régulièrement que le prix de vente fixé dans le contrat soit toujours supérieur à votre cout de production.
Valider un contrat de vente :
Sur la page « Contrats en cours » accessible à partir de votre bureau, vous pouvez consulter toutes les propositions de contrat.
Lors de la validation, le choix du moyen de transport incombe au client puisque celui ci est à sa charge.
Remarque : Lorsque vous déposez une proposition de contrat de vente, vous pouvez l'annuler à tout moment si besoin. L'annulation prime sur la validation lorsque les deux actions se font le même jour.
Annuler un contrat :
En cas d'annulation d'un contrat possible à tout moment, l'autre partie doit raisonnablement être avertie des raisons de cette rupture de contrat.
En cas de rupture de stock ou de non paiement par le client, un report de 3 jours est possible. Passé ce délai, si l'exécution du contrat n'est toujours pas possible, le contrat est annulé définitivement.
Répondre à un appel d'offre :
Après avoir sélectionné l'appel d'offre (AO) auquel vous désirez répondre, vous devez indiquer le prix total du contrat (prix de vente total et frais de transport) et y ajouter votre argumentaire commercial.
C'est un élément à ne pas négliger qui fera très souvent la différence.
Livraison d'un appel d'offre :
Une fois la marchandise réunie, vous pouvez l'envoyer à la municipalité grâce à cet ordre.
Attention à la durée du trajet, car la totalité de la marchandise doit être livrée avant l'échéance prévue.
Créer un Contrat Universel : Ce type de contrat concerne une prestation de service et doit toujours être justifié. Vous devez le décrire, en indiquer le montant et le sens.
Acheter à l'Etat : Vous pouvez acheter de la marchandise directement à l'Etat. Vous devez préciser le produit, la quantité désirée et le lieu de livraison souhaité. Attention, vous n'avez aucune information à l'avance sur le prix et la qualité de cette marchandise, mais elle n'est généralement pas bon marché.
Vendre à l'Etat :
Vous pouvez vendre de la marchandise directement à l'Etat.
Cette option est très utile en cas d'excédent de stock mais les prix proposés par l'Etat sont souvent peu attractifs. De plus, vous n'êtes pas sûr de vendre la totalité de votre excédent de stock (que ferait l'état de 200 machines thermiques ?). Bref n'espérez pas faire des bénéfices.
Lorsque vous achetez de la marchandise, vous pouvez exiger de votre fournisseur qu'il établisse un contrat avec paiement différé. De pratique courante, c'est aussi un moyen de négociation entre 2 parties. Attention, seules les sociétés dont le gérant est au moins de niveau 3 sont autorisées à réaliser ce type de contrat.
Au lieu de payer votre marchandise comptant A VOIR , vous pouvez régler après un certain délai : 7, 14, 21 voire 28 jours.
Mais si le paiement différé est appréciable pour le client, le fournisseur quant à lui prend un risque.
En cas de problème passager de trésorerie, le paiement peut être reporté au lendemain mais des intérêts légaux sont appliqués pour chaque jour de retard.
En cas de faillite, le paiement des salaires et le remboursement des emprunts bancaires restent prioritaires devant le paiement des créances de quelques fournisseurs malchanceux.
Lors de la validation de votre contrat, vous devez choisir le mode de transport utilisé entre le mode Economique, Normal et Express. Le transport est assuré par péniche et bateaux, par camion et train ou par avion. Les couts diffèrent mais vous pouvez les connaître à l'avance grace à la page Distances.
A vous de trancher en fonction de vos impératifs économiques !
Afin de prospérer, vous devrez générer assez de bénéfice et de cash pour pouvoir financer vos projets.
Cependant, ce ne sera probablement pas suffisant. Pour pouvoir remplir vos objectifs, vous aurez donc 2 choix :
Il existe 2 types d'emprunts :
Tout emprunt génère des intérêts qu'il vous faut payer.
Les intérêts des emprunts publics sont indiqués dans la page « Information générale ». Fixés par les membres du Conseils (M.C.), ils peuvent néanmoins fluctuer dans le temps.
Les critères de décision d'attribution d'un prêt sont :
Le banquier d'Industry n'hésite pas à répondre favorablement ( et rapidement! ) si vous disposez de toutes les garanties.
Cependant, si sa réponse est défavorable, il vous reste l'option des emprunts privés !
C'est auprès d'une autre société que vous pouvez contracter ce type d'emprunt.
Si la banque officielle d'Industry prend peu de risque, ce n'est pas le cas de la société privée qui vous accorde un prêt et qui peut donc en toute logique vous accorder un emprunt avec un taux d'intérêt élevé.
Attention : sachez que l'Arbitre calcule automatiquement le taux d'endettement de vos sociétés. Si vos dettes sont supérieures à vos capitaux propres, votre société est déclarée en faillite et est alors liquidée !
Si votre société bancaire est sollicitée pour un emprunt, il est vivement conseillé d'évaluer les risques en fonction du projet de votre débiteur. Ensuite, à la vue de ses arguments, de la comptabilité de sa société, de son taux d'endettement, vous pourrez accorder ou pas le prêt.
Si votre créancier fait faillite, alors vous risquez de perdre l'intégralité de la somme que vous avez prétée...
Si la société vous ayant accordé le prêt fait faillite, alors celui ci sera repris pas la banque d'Industry.
Si votre société souhaite investir des fonds, elle peut faire appel aux capitaux privés via une émission de titres. Une fois cette solution validée par les actionnaires, votre société peut alors créer des actions dans le but de les vendre.
L'émission de titres se passe en 2 étapes. Dans un premier temps, la société annonce son désir d'augmenter son capital via une émission de titres et en demande l'autorisation aux actionnaires. Si l'émission de titres est autorisée, le cours de l'action est bloqué et le public peut alors réserver des actions.
Une fois cette période de réservation passée, la vente des actions est effective et le cours de l'action fluctue alors selon l'offre et la demande. La vente des nouvelles actions génère des capitaux dont la société peut alors profiter.
Il est important de comprendre qu'une émission de titres réussie est une émission de titres où la totalité des titres émis a été vendue. La communication est primordiale pour rallier un maximum de futurs actionnaires.
Attention : si à l'issue d'une émission de titres,vous perdez la majorité de vos actions, vous pouvez être l'objet de convoitise d'investisseurs prêts pour une OPA...
Bon moyen de limiter les risques si vous vous lancez dans une activité inconnue, vous avez la possibilité de créer d'autres sociétés ou des filiales.
La nuance entre société et filiale tient à la personne qui les crée :
Une fois la société créée, les actions appartiennent au P.D.G. qui devient le gérant de cette société.
Toutes les actions de la filiale appartiennent alors à la maison-mère.
Attention, le montant du capital initial doit être choisi au plus juste pour éviter toute difficulté de gestion future.
On dénombre quelques opérations spéciales dans Industry
Voir le chapitre « Votre P.D.G. ».
Il est possible de fusionner 2 sociétés distinctes ayant la même raison sociale et un lien déjà existant : fusion entre filiales de la même maison-mère ou entre une filiale et sa maison-mère...
La réalisation d'une opération de fusion nécessite 3 accords : le gérant de la société absorbée et les actionnaires de chacune des sociétés. Durant cette phase, les titres des 2 sociétés ne sont plus cotés en bourse.
Une fois la fusion acceptée, l'ensemble des actifs de la société absorbée est intégré et les actions sont échangées. Par la suite, le nom de la société absorbée disparait.
La mise en faillite est pour vous des plus incontrôlable puisque c'est l'Arbitre qui gère tout et le processus est irréversible.
Inutile donc de vous scandaliser ; cela ne servirait à rien.
La mise en faillite est inéluctable lorsque les dettes de l'entreprise sont supérieures aux capitaux propres. Ce calcul est effectué tous les jours après l'exécution de tous les ordres.
Lorsque vos dettes atteignent 80% de vos capitaux propres, l'Arbitre vous informe du risque de faillite. A vous d'intervenir rapidement pour redresser la situation.
Une fois la faillite prononcée, vous n'avez plus accès à votre entreprise qui est alors liquidée. Cette opération peut être plus ou moins longue car l'Arbitre doit liquider tous les produits, licencier les salariés, vendre les actions et rembourser ce qui peut l'être... Les actionnaires toucheront le solde restant au prorata de leurs actions.
Demander un prêt bancaire : Vous pouvez solliciter un emprunt auprès d'une banque qui vous l'accordera ou non à la vue de votre situation financière. Si votre prêt est accepté, un échéancier sera établi avec des échéances bimensuelles égales au dixième du montant total du prêt. La première échéance aura lieu 30 jours après la date d'obtention du prêt.
Proposition de prêt privé : C'est une proposition de prêt envoyée par la société prêteuse de fonds et dans laquelle sont définis le montant du prêt ainsi que le taux d'intérêt. Comme pour tous les prêts et emprunts, il est possible d'effectuer des remboursements anticipés sans pénalité.
Rembourser un prêt/une dette : Cet ordre vous permet de rembourser par anticipation tout ou partie d'un emprunt contracté (prêt public ou privé) en une ou plusieurs fois.
Fixer les dividendes : Cet ordre vous permet de fixer la valeur du dividende par action à payer aux actionnaires. Cette proposition sera soumise aux votes des actionnaires. Il faudra la majorité pour que la décision soit appliquée. Le paiement des dividendes est réalisé le premier jour du nouvel exercice comptable.
Emission de titres : Vous pouvez augmenter votre capital en créant de nouvelles actions et en indiquant la quantité de fonds que vous souhaitez récupérer. Dès lors, l'Arbitre propose aux P.D.G. de souscrire à cette émission de titre pendant une période de 5 jours. Chacun d'eux doit indiquer le nombre d'actions souhaité (le prix est calculé par l'Arbitre en fonction de la valeur de l'entreprise). La valeur de l'émission est égale au nombre de titres réservés multiplié par le prix proposé par l'arbitre. Attention, le capital généré peut être inférieur à ce qui était initialement souhaité.
Obtenir la liste des actionnaires : Vous pouvez ainsi consulter la liste de vos actionnaires et en particulier le nombre de titres qu'ils possèdent.
Rendre une cotation publique : Vous devez passer cet ordre dès que vous désirez introduire votre société en bourse. Dès lors, votre société apparait sur le marché boursier d'Industry.
La comptabilité est tenue automatiquement par l'Arbitre.
Mais si cette tâche souvent complexe vous est épargnée, vous devez régulièrement la consulter. C'est indispensable pour vos décisions futures qui engagent la performance voire l'existence même de votre entreprise.
Tous les lundis, vous recevrez dans votre compte-rendu les éléments comptables relatifs à votre société, c'est à dire :
Votre « Bureau » vous permet d'accéder à l'ensemble de ces informations.
En accédant à la « Configuration de votre compte », vous pouvez demander à recevoir votre compte-rendu quotidiennement.
Véritable photographie de votre société, le bilan est composé de l'actif et du passif qui sont dans tous les cas EGAUX.
Le Passif (traditionnellement sur la colonne de droite) indique les ressources de votre entreprise :
L'Actif (traditionnellement sur la colonne de gauche) indique l'utilisation de ces ressources :
Comme Actif = Passif, toute variation du passif aura des conséquences sur l'actif.
Par exemple, si vous empruntez 10 000 EJ à la banque, vous augmenterez le passif de 10 000 EJ par l'intermédiaire de la ligne « Emprunts bancaires ». Cet argent sera « utilisé » en étant automatiquement placé sur votre compte en banque, c'est à dire dans la ligne « Trésorerie » de l'actif. L'actif aura alors augmenté de 10 000 EJ.
Pendant un exercice comptable durant 4 semaines, le compte de resultat vous indique au jour le jour si vous réalisez des bénéfices ou des pertes.
La différence entre vos produits et vos charges constitue vos bénéfices ou vos pertes. N'oubliez pas que votre société n'est pas une association à but non lucratif : la réalisation de bénéfices doit faire partie de vos objectifs !
Les produits correspondent principalement :
Ne rentre dans la ligne « Total produit d'Exploitation » que les ventes correspondant à l'activité de votre entreprise, c'est à dire à sa raison sociale. Les autres rentrent dans les catégories qui suivent.
C'est important car vous avez des objectifs qui concernent l'exploitation de vos sociétés.
Les charges correspondent principalement :
C'est un relevé bancaire vous présentant l'état des mouvements de votre argent. Veillez à ce que la « situation actuelle » soit toujours positive sous peine d'agios à payer !
En cas de difficulté de trésorerie, si vous n'avez pas eu le temps de faire une demande d'emprunt, votre banque peut vous accorder une autorisation de découvert pouvant atteindre au maximum 10% de votre chiffre d'affaire. Au delà, elle refusera le paiement des factures.
Ce type de découvert engendre des agios dont le taux figure dans les informations générales. Ce taux peut être modifié par les Membres du Conseil.
Dans le cas où vous avez des excédents de trésorerie, vous pouvez placer des fonds sur un compte épargne. Cette épargne est rémunérée à un taux d'intérêt fixé également par les Membres du Conseil. (Seul le compte épargne est rémunéré ; Le compte courant ne l'est pas.)
Si votre stock est trop important par rapport aux ventes que vous êtes susceptible de faire, une règle de prudence comptable s'impose : il faut diminuer la valeur de votre stock pour tenir compte de son obsolescence. Cette baisse artificielle de la valeur de votre stock est une dépréciation. C'est une perte directe et immédiate ! Attention donc à ne pas trop produire sans vendre !
Cette opération a lieu en fin d'exercice comptable si la valeur de votre stock de marchandise à vendre est supérieure à 2 fois le Chiffre d'Affaires réalisé au cours de l'exercice précédent, le stock est déprécié du montant de cet écart.
Si finalement vous arrivez à vendre vos produits, bien entendu le montant de cette dépréciation sera peu à peu annulé, voire totalement si vous avez vendu suffisament de marchandises.
Les « chiffres clefs » sont des indicateurs de gestion qui vous permettent d'évaluer votre situation de manière très synthétique.
Le premier bloc évalue la performance de votre principale activité par :
Le second bloc présente vos ressources avec en particulier :
Le dernier bloc présente des indicateurs de votre rentabilité :
Une fois à l'aise avec les chiffres et après quelques niveaux de jeu, vous pourrez vous intéresser progressivement à des ratios plus précis !
Il s'agit ici de mesurer l'équilibre financier général de l'entreprise. Consultés par les banquiers, ces ratios permettent d'analyser le bilan.
Indépendance Financière : Ce ratio est une mesure de l'endettement. Il compare les capitaux propres de l'entreprise (capital, somme des résultats passés) avec l'ensemble des ressources de l'entreprise.
Communément supérieur à 0.5, plus ce ratio est faible moins les banques souhaiteront vous accorder un prêt. Dans le cas où elles vous consentent un prêt, elles peuvent exiger un taux bien plus élevé que ceux du marché.
Un ratio égal à 1 signifie que la société n'a aucun emprunt.
Un ratio égal à 0.5 signifie que l'entreprise a autant de dettes que de capitaux propres.
Fonds de Roulement : Cet indicateur représente la somme en EJ restant après le financement des actifs long terme.C'est avec ce fond que vous pouvez financer les stocks, les clients et autres actifs court terme.
Trois cas de figure peuvent se présenter :
Ils permettent d'évaluer la qualité de la gestion de l'entreprise. Ces ratios doivent être analysés pour un exercice comptable complet !
Rotation des stocks : Ce ratio permet de comparer les ventes de produits (d'une activité de production ou négoce) à la valeur du stock. En d'autre terme il s'agit du nombre de jours de stock vis à vis de votre Chiffre d'Affaire.
Si sa valeur est élevée, cela indique que le stock de l'entreprise est renouvelé régulièrement. Les produits restent en stock moins longtemps et de fait, l'entreprise a besoin de moins de ressources pour financer ce stock. Cela correspond à une bonne gestion.
Un ratio égal à 5 signifie que le stock a tourné 5 fois dans l'exercice, ce qui veut dire que l'entreprise doit fonctionner pratiquement en flux tendu.
A contrario, un ratio de 0.2 signifie que l'entreprise produit beaucoup sans pour autant vendre rapidement sa production. Attention donc à l'état des produits.
Créances en jours de Chiffre d'Affaire (C.A.) : Si une entreprise accorde un crédit à ses clients, ce ratio indique le nombre de jours moyens de crédit accordés en jours de C.A..
En d'autre terme, il s'agit du cash immobilisé. Plus le chiffre est élevé plus l'entreprise accorde à ses clients un crédit long qu'il faut par ailleurs financer.
Besoin en Fonds de Roulement (B.F.R.) : La viabilité d'une entreprise est en partie liée à la trésorerie dont elle dispose pour finaliser sa production et ainsi satisfaire ses clients.
Le B.F.R. peut se définir par le stock potentiellement vendable ajouté aux créances des clients, déduction faite des dettes aux fournisseurs. C'est un excellent indicateur du bon développement d'une société.
En cas de création d'une nouvelle activité, c'est un indicateur des ressources à réunir.
Vélocité : Ce ratio permet d'estimer ce que chaque EJ d'actif génère en EJ de vente.
Si j'investis 1 EuroJeu en immobilisation (stock), cela me permet-il de générer 1 EJ, 0.5 EJ ou 2 EJ de ventes ? C'est un indicateur de la pertinence des stratégies d'investissement du P.D.G. d'une société.
La capacité d'une entreprise à faire des bénéfices doit être évaluée et comparée aux moyens engagés. Ces ratios de rentabilité doivent être analysés pour un exercice comptable complet !
Rentabilité d'exploitation : Indicateur de la performance d'une entreprise, ce ratio détermine la rentabilité liée à l'exploitation (en fonction de sa raison sociale).
Ce ratio diffère de la marge brute car d'autres éléments rentrent en compte comme le loyer, les imprimés...
Rentabilité des Capitaux : C'est l'évaluation de la rentabilité des fonds investis en comparant le bénéfice généré aux capitaux propres qui sont en grande partie les fonds des actionnaires. Les investisseurs peuvent ainsi comparer les entreprises d'un même secteur pour déterminer laquelle est la plus rentable.
Retour sur investissement : C'est le taux de rendement entre les gains réalisés et les fonds investis.
Bénéfice par action : C'est la valeur nette par action. Plus que sa valeur, c'est son évolution qui compte.
Une entreprise est performante si elle est capable d'augmenter la valeur de son bénéfice par action même en faisant appel au marché boursier (augmentation de capital).
Price Earning Ratio (P.E.R.) : C'est un indicateur financier utilisé dans l'analyse des valeurs cotées. Calculé en divisant le prix de l'action par le bénéfice par action (B.P.A.) prévisionnel de la société, le P.E.R. représente le nombre d'années de bénéfices qu'un investisseur accepte de payer pour acquérir un titre.
Taux de Distribution : C'est la part des bénéfices distribués aux actionnaires. Tout investisseur espère recevoir un dividende, mais si cette part reversée est trop importante, c'est le développement même de l'entreprise qui peut être compromis !
Gestion de l'Epargne : Vous pouvez effectuer des mouvements d'argent sur votre compte épargne dont les intérêts sont versés toutes les semaines.
Enquêter sur une société : Vous pouvez à loisir enquêter sur une société en obtenant le détail de son compte rendu du précédent exercice.
Initialement, cette question ne se pose pas. Les propositions de locations immobilières de l'Arbitre et de sociétés immobilières privées sont disponibles sur la page Immobilier.
Si vous vous orientez vers l'achat immobilier, vous avez 2 possibilités :
Si vous désirez étendre le bâtiment dont vous êtes propriétaire, il vous faut commander des mètres carrés habitables à un constructeur immobilier !
Le produit « mètre carré habitable » est particulier puisqu'il n'est transportable que pendant 1 jour (cf. les règles de production) et provoque automatiquement une fois livré l'agrandissement du bâtiment.
Remarque : Seules les sociétés immobilières disposent de ce produit et tout déplacement de celui ci est automatiquement une livraison.
La construction de bâtiment est un privilège accordé aux P.D.G. de société immobilière de niveau 7.
Par l'ordre « Construire un bâtiment », le P.D.G. dispose alors d'un emplacement sur lequel il peut créer un bâtiment qui devient exploitable dès les premiers mètres carrés livrés.
Acheter son bâtiment à l'Arbitre : Par cet ordre, vous devenez propriétaire du bâtiment que vous lui louez.
Louer un bâtiment :
Vous pouvez louer un bâtiment à l'Arbitre ou à une société immobilière dans une ville déterminée. Le montant du loyer proposé est affiché et n'est pas négociable.
Petite limitation : Si vous ne disposez d'aucun jeton, votre société ne peut exploiter plus de 5 bâtiments.
Quitter une location : Avec cet ordre, vous pouvez quitter un bâtiment sans préavis. Tous les biens s'y trouvant encore sont liquidés (par une vente à l'Etat).
Toute semaine entamée est due au niveau du loyer.
Vente Immobilière directe : Cet ordre vous permet de vendre un bâtiment avec son contenu à un autre P.D.G..Vous cédez ainsi une activité de production viable.
Il vous suffit d'indiquer un prix de cession et la différence entre la valeur du bâtiment et le prix de cession sera considérée comme une perte ou un bénéfice exceptionnel.
Vider un bâtiment : Par cet ordre, vous pouvez à la fois vendre votre stock et vos outils de production à l'Etat et licencier vos salariés.
Vendre son bâtiment à l'Arbitre : C'est une possibilité pour un bâtiment dont vous n'avez plus l'utilité.